
Le vivant
La singularité et l’universel
€26.00
La singularité et l’universalité du vivant procèdent d’un double constat : tout vivant est taillé dans la même étoffe que les autres systèmes matériels ; les systèmes vivants sont des entités matérielles différentes des autres systèmes avec lesquels elles partagent cette communauté matérielle. Voici donc le cadre général du questionnement auquel nous convie le livre de Gilbert Lechermeier. Le vivant, singulier car il exhibe une organisation et des propriétés matériellement inédites, mais universel parce qu’il les déploie dans toutes ses instanciations, semblent se dérober à nos analyses les plus perspicaces tout en étant l’un des sujets de recherche scientifique et philosophique les plus opiniâtrement explorés. Phénomène éminemment multiple, la vie est nécessairement redevable d’approches multi et transdisciplinaires, nécessairement enchevêtrées : la question des (non-)frontières est cruciale. C’est également le lieu épistémique d’une tension entre un réductionnisme analytique et une profusion empirique. Les définitions, pléthoriques et jamais complètes, brouillent l’idée spontanée qu’on se fait généralement de ce qui caractérise le vivant ; toutefois, elles sont des jalons utiles et ce livre nous aide à nous repérer afin d’éviter les risques permanents d’une essentialisation de la vie ou, à l’opposé, d’un nominalisme incontrôlable. Difficile de s’y retrouver tant le chemin de la compréhension du vivant est tortueux. C’est pourquoi ce livre est utile car il présente et organise la cartographie profuse, fût-ce dans ses arcanes les plus subtils ou les plus opaques de ses définitions, des théories, des modélisation, des épistémologies, voire des soubassements ontologiques, qui ont été pensés depuis des centaines d’années au sujet du vivant. Là encore, Gilbert Lechermeier nous permet de mieux comprendre ce que nous sommes : vivants parmi les vivants à s’interroger sur le vivant…
Gilbert Lechermeier est ingénieur, docteur d’État ès-sciences de l’Université Lyon 1 et de l’INSA de Lyon et docteur en philosophie de l’Université Paris 1. Ses travaux au sein de l’IHPST ont porté sur le concept d’émergence, la théorie des hypercycles, la singularité du vivant dans un cadre matérialiste.
Édition | 1re |
Date de publication | Novembre 2019 |
ISSN | 2275-9948 |
ISBN | 978-2-37361-204-2 |
eISBN | 978-2-37361-205-9 |
Support | Papier & eBook (Cairn) |
EAN13 Papier | 9782373612042 |
EAN eBook | 9782373612059 |
Nombre de pages | 370 |
Nombre de figures | 15 |
Dimensions | 16,4 x 24 cm |
Prix livre papier | 26 € |
Prix eBook | 20 € |
Préface de Michel Morange (page 3)
Introduction (page 7) Entre rupture et continuité, saisir l’originalité de la vie
Partie 1 (page 15) Définir la vie : quels enjeux ?
Chapitre 1 (page 19) Quelle actualité, quels enjeux à propos de la définition de la vie ?
Chapitre 2 (page 37) Définitions de la vie : essais de mise en perspective
Chapitre 3 (page 69) Définir la vie dans les sciences de la vie : à la recherche d’une théorie du propre du vivant
Partie 2 (page 107) Les thématiques récurrentes autour du propre du vivant
Chapitre 4 (page 111) Le propre du vivant : questionner l’essence de la vie
Chapitre 5 (page 143) Saisir le vivant : les schèmes d’intelligibilité
Partie 3 (page 185) Les modèles du vivant : des approches contrastées mobilisant différentes ressources théoriques pour saisir la singularité du vivant
Chapitre 6 (page 189) Robert Rosen : Life Itself ou la vie per se
Chapitre 7 (page 229) L’automate fluide de Tibor Gánti : le chemoton
Chapitre 8 (page 271) Modèles d’organisations matérielles nécessairement évolutives : les hypercycles de Manfred Eigen, les unités de niveau d’intégration de Faustino Cordón
Chapitre 9 (page 319) Modèles : ce qu’ils nous apprennent sur la compréhension du vivant
Conclusion (page 339) Le vivant, finalement ?
Postface de Thomas Heams (page 353)
Index (page 357)
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