Ce que peuvent les sciences

Une enquête

€28.00

Rupture de stock

Théories, expériences, modélisations et controverses sont constitutives du développement des sciences de la nature, telles que la physique, la chimie, la biologie, ou la géologie. Cet ouvrage de philosophie défend le point de vue selon lequel l’étude de l’histoire des sciences est nécessaire pour les comprendre et pour reconnaître que les théories scientifiques sont à la fois toujours plus puissantes, mais aussi presque toutes éphémères. L’auteur soutient que des connaissances scientifiques nombreuses et de grande portée résultent de tels allers-retours, ce qui justifie pleinement la thèse du progrès scientifique. Une partie du livre est consacrée aux relations existantes entre les sciences de la nature et les mathématiques – celles-ci sont d’une autre essence que les premières : leurs objets sont immatériels et intemporels. Pour cette raison, l’étroite association entre la physique et les mathématiques, mais aussi désormais entre la biologie et les mathématiques ne peut pas annihiler la distinction de nature entre elles. Le monde des mathématiques et celui des sciences naturelles demeurent à jamais distincts. Une idée centrale ici défendue est la suivante : s’il y a bien progrès des connaissances scientifiques, il y a aussi et surtout accroissement de ce que les humains ignorent au sujet de la nature, de l’Univers et de la vie. Chaque découverte apporte plus de questions nouvelles que de réponses. En revanche l’intensité de notre dialogue avec la nature s’accroît spectaculairement grâce à l’activité scientifique. L’auteur présente enfin des arguments pour soutenir que les sciences et les techniques sont deux réalités et deux genres d’activités fondamentalement distinctes ; Albert Einstein n’est pas plus responsable de la bombe à hydrogène, que Galilée de l’artillerie, ou Darwin de l’eugénisme.

Vincent Jullien est professeur émérite de philosophie et histoire des sciences à l’Université de Nantes et chercheur au Caphi. Il a publié divers ouvrages et de nombreux articles sur les mathématiques et la philosophie naturelle au XVIIe siècle (sur Descartes, Roberval, Galilée, Leibniz, Pascal, sur la géométrie, les indivisibles, etc.).

Livret

Édition

1re

Date de publication

Juin 2020

ISSN

2275-9948

ISBN

978-2-37361-241-7

eISBN

978-2-37361-242-4

Support

Papier & eBook

EAN13 Papier

9782373612417

EAN eBook

9782373612424

Nombre de pages

318

Dimensions

16 x 24 cm

Prix livre papier

28 €

Prix eBook

18 €

Remerciements (page 3)

Préface de Mario Panza (page 5)

Avant-propos (page 15)

Partie I. L’histoire comme substrat

Chapitre 1 (page 23) Comment adviennent les objets et les idées scientifiques ?

Chapitre 2 (page 43) Que peut-on entendre par théorie scientifique ?

Chapitre 3 (page 55) En quoi l’épistémologie doit-elle être historique ?

Chapitre 4 (page 85) Michel Foucault contre l’épistémologie historique

Partie II. Objections à la physico-mathématique

Chapitre 5 (page 103) Depuis qu’existe la physique

Chapitre 6 (page 123) La mise en place du modèle physico-mathématique : le programme galiléen et le programme cartésien

Chapitre 7 (page 167) La mathématisation des sciences du vivant

Chapitre 8 (page 183) Controverses actuelles et conclusion

Partie III. Progrès des connaissances et de l’ignorance

Chapitre 9 (page 195) Les modes du progrès dans les sciences

Chapitre 10 (page 221) Peut-on sauver la méthode inductive ?

Chapitre 11 (page 255) Des théories toujours explicatives ?

Annexes (page 271)

Postface (page 287) Covid-19, remarques sur un épisode scientifique contemporain

Bibliographie (page 299)

Index (page 307)